26 août 2009
Lybie: quelques questions demeurent
Tout a été dit ces jours. Alors faisons court. Si la Suisse n'a pas fait ses excuses au lendemain de la demande de la Lybie, il y a un an, c'est parce que la Suisse pensait qu'on ne pouvait pas céder au chantage immonde de ce pays. Au fond, on occulte que la Lybie continue d'être un Etat terroriste et continue de kidnapper des gens. Nos compatriotes en l'occurence. On aurait pu certainement avoir le retour des deux Suisses dès le lendemain de leur prise en otage si la Suisse s'était excusée. Il y a un an. Or, tout le monde s'accordait à dire que l'agissement de la Lybie ne pouvait pas passer comme banal et donc notre pays ne POUVAIT pas s'excuser et s'effacer face à un Etat voyou.
Autrement dit, la captivité de nos concitoyens était déjà douloureuse mais on estimait que d'autres paramètres pour leur libération devait jouer à part obéir aux imprécations de l'Etat-voyou.
Alors malgré la libération des 2 otages que tout le monde espère et dont tout le monde se réjouit bien sûr, il n'en reste pas moins que les pays européens échouent les uns après les autres à tenir tête à la Lybie et que la loi brutale du plus fort domine... Plus fort, car pays pétrolier... Les pays européens en cause, l'Angleterre, l'Italie, la Suisse, tous ont des priorités financières et économiques qui permettront à la Lybie de rester invincible encore longtemps.
Une autre question demeure: comment ne pas croire que des sommes d'argent n'ont pas été versées à la Lybie? Je n'ai aucune preuve pour l'attester mais je m'interroge. Dans quasi toute libération d'tage, la question de l'argent fait toujours surface à un moment ou à un autre... soit officiellement, soit inofficiellement... La Suisse a-t-elle versé de l'argent? Aujourd'hui la rsr informe que la Lybie aurait demandé de l'argent. Qu'en est-il Mr. Merz?
Autrement dit, la captivité de nos concitoyens était déjà douloureuse mais on estimait que d'autres paramètres pour leur libération devait jouer à part obéir aux imprécations de l'Etat-voyou.
Alors malgré la libération des 2 otages que tout le monde espère et dont tout le monde se réjouit bien sûr, il n'en reste pas moins que les pays européens échouent les uns après les autres à tenir tête à la Lybie et que la loi brutale du plus fort domine... Plus fort, car pays pétrolier... Les pays européens en cause, l'Angleterre, l'Italie, la Suisse, tous ont des priorités financières et économiques qui permettront à la Lybie de rester invincible encore longtemps.
Une autre question demeure: comment ne pas croire que des sommes d'argent n'ont pas été versées à la Lybie? Je n'ai aucune preuve pour l'attester mais je m'interroge. Dans quasi toute libération d'tage, la question de l'argent fait toujours surface à un moment ou à un autre... soit officiellement, soit inofficiellement... La Suisse a-t-elle versé de l'argent? Aujourd'hui la rsr informe que la Lybie aurait demandé de l'argent. Qu'en est-il Mr. Merz?
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3 commentaires:
L'alibi, la Libye, la lybie une des questions demeure véritablement. La libye s'écrit en français: La Libye.
Par contre c'est bien votre camarade Calmy-Rey qui à selon la presse bien elle qui a payé une rançon lors d'une prise d'otage précedente! Qu'en est-il Mrs Marra!?!
Connaissez-vous le nom exacte de l'état voyou:
لجماهيرية العربية الليبية الشعبية الإشتراكية العظمى (ar)
Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste (fr)
et socialiste.....
"socialiste" n'est qu'un mot, Monsieur Anonyme. Tout dépend du sens que l'on lui donne. Pour rappel, le parti allemand tant connu des années 40 était le "Socialisme National"
Je pense que cette situation de la Libye est si complexe et difficile, face à un état de voyous. La situation a été très mal gérée au début, et donc s'est enlisée. Maintenant, je ne pense pas que l'on puisse donner tort à Merz ou Calmy-Rey, et faire de la politique politicienne gauche droite......
Il en va de la vie et de la liberté de deux hommes.
Alors socialiste, pas socialiste, je pense que l'on doit tous travailler ensemble pour libérer ces otages.
Quant à la rançon, si il y eu rançon, c'est le conseil fédéral dans son ensemble qui décide de payer...
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