17 juin 2007

Ca suffit

Il n'est pas possible de continuer comme ça; la droite néo-libérale pense avec ce projet flouer encore une fois le petit peuple des tavailleurs, déjà spoliés au niveau de leur caisse de pensions; alors là, je dis non, non et non! Soyez en sûrs, nous nous opposerons à cette démarche honteuse et, je ne crains pas de le dire, inique. Après, la flat tax, l'impôt dégressif et le papier cul à 2 couches, je ne tolérerai pas que l'on veuille désormais diminuer la quantité de confiture dans les tourtes de linz par le biais de la loi sur la santé publique. Et ce, d'autant plus que une fois de plus, les prix ne seront évidemment pas adaptés en conséquence, de telle sorte que ce sont encore les gros poissons qui se mettront de la confiture de framboise plein les poches. C'est la goutte d'eau qui met le feu aux poudres et c'est avec consternation, colère et acharnement que je vous demande, Mesdames et Messieurs, au nom de la défense du libre choix de son dessert, de ne pas priver les couches les plus défavorisées de la population, dont une étude du SCRIS a démontré que c'est parmi elles que l'on trouve, comme par hasard, le plus grand nombre de mangeurs de tourtes de Linz, je vous demande donc de ne pas priver ces pauvres gens de leur dose quotidienne de glucides et donc d'accepter mon sous-amendement visant à supprimer toute référence à la quantité confiture à mettre dans les tourtes de Linz.
Evidemment, je pourrais me rallier à ce texte, mais je sens que si je mets le doigt dans la confiture, c'est ensuite l'engrenage du désengagement, de la privatisation et de l'appauvrissement des populations laborieuses du pays qui va s'enclencher sans que nous ne puissions plus nous retirer. C'est donc un signal fort que je veux donner, car on s'en prend aujourd'hui à la tourte de Linz, et demain? Le choux à la crème? La boule de Berlin? Et que restera-t-il de ces plaisirs qui doivent être démocratiques et non pas réservés aux élites qui pourront toujours se payer des suppléments de crème et de confiture avec les parachutes dorés qu'ils auront reçu de manière éhontée après avoir asséché l'emploi pour réaliser des profits sur le dos des travailleurs.
Oui, j'ai bientôt fini monsieur le président, mais ce que j'ai à dire prend du temps et doit être dit, car comme dit Jean Ziegler, il faut dire les choses et je n'accepterai pas que l'on me coupe la parole alors même que je défends les sans-voix, laissez-moi parler... (etc.)

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